Liberté :-)

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mercredi 30 août 2017

Vavau-Tonga

Alors je suis pas fâché d’être à terre ! Et va falloir que je m'organise pour la suite ! Vu que je quitte Danika faut que je trouve un autre bateau...alors j'avais un plan avec Patricia et Dave sur Liberté mais manque de bol je sais pas ou ils sont...

En attendant on retrouve Thom du coup, la petite famille belge, et sort, on marche, on boit un coup et on prend l'air, et j'avoue que je re-vis..parce que manque de bol sur la dernière traversée entre la mer agitée, le vent dans le mauvais sens et l'humeur du capitaine j'en ai pris plein la figure et j'ai mon stock de patience et d’énergie épuisé... du coup je me ressource un peu:)
(je ferais un article avec un petit bilan de toute mon expérience je pense mais pas de suite...faut que je mûrisse un peu)

Donc on se reconnecte à la vie un peu, on se sociabilise, on croise des anciennes connaissances, on s'en fait des nouvelles aussi et puis on finit à une soirée lady-boy réputé pour sa folle ambiance dans un bar de Vavau... donc c'est un show de trans... c'est plutôt franchement drôle et l'ambiance est vraiment sympa:)

Le lendemain après avoir passé la matinée a changer d'ancrage, on part se dégourdir les jambes d'abord en ville pour moi (je commence à regarder les billets d'avion) et puis on part un peu plus loin vers les caves:) Déjà on sort de la ville donc le décor est pas le même (ça fait un peu pauvre pour le coup à l'extérieur) et puis on finit par arrivée à une petite grotte sombre pleine d'eau ou on s'offre un petit plouf de rafraîchissement !

Sur la route, on a croisé un peu de tout chiens, cochons, vaches etc... et on sent mieux l’atmosphère des Tonga je trouve ! Déjà tous le monde est poli et veut t'aider ( y a un paquet de voiture qui nous on proposer de nous emmener même si on faisait pas de stop)
Elle paye pas de mine cette île on parierait pas dessus mais au final c'est paisible, tranquille, et y a pas mal de chose à faire (nager avec les baleines,plongée , camping, rando, kayak etc...)

Ben tous ça j'ai pas eu le temps d'en profiter (donc en vrai je suis en train de me dire qu'il va falloir que je revienne au Tonga rien que pour nager avec les baleines ) parce que nous on a terminé notre promenade, et on s'est retrouvé dans un bar (encore oui...) pour une soirée quizz (on a fini deuxième avec 14/40 c'est dire le niveau) et y a un petit équipage de breton qui est venu passé la soirée (que j'ai croisé en ville plusieurs fois depuis qu'on est arrivé et avec qui j'avais déjà un peu discuté) et après négociation arrosé ben j'embarque avec eux pour les Fidji le lendemain !!!!










Beveridge reef vers Tonga

Depuis le départ, je vous épargne un peu les détails concernant la navigation, déjà parce que c’est pas toujours à évident à expliquer de base, mais surtout que je manque un peu de vocabulaire (enfin maintenant que j’écris j’ai navigué un peu avec des français donc pour expliquer c’est possible que ce soit un peu plus simple).
Y a un matin ou c’était drôle…du lol… enfin pas vraiment… y a eu un moment dans une manip ou avec Océana on essayait de voir qui allait passer par-dessus bord avec une commotion cérébrale…
Donc depuis le début du voyage, on navigue avec la grande voile et la voile avant du même coté, mais aujourd’hui on a un vent arrière donc c’est pas possible, on va donc mettre en place l’installation wing on wing avec une voile de chaque coté.
ça c'est le normal :) suis vers l'arrière du bateau :)


Pour ca il a fallu détaché un espèce de petit mat (qu'on appelle un tenguon en français), on l'a mis en travers du bateau et accroché une première extrémité à la voile qui a ce moment la vole dans tous les sens...moi a ce moment la je tiens l'autre extrémité par dessus la ligne de vie (donc a moitié par dessus bord) et dans l'idée il faut que je ramène le bout vers le mat principal pour le fixer dessous...LOL avec la voile qui s'agite dans tous les sens y a moyen que je me prenne la barre de fer dans la tète avant de passer par dessus bord (moi ou Océana qui est juste derrière moi) Du coup on a comme qui dirait eu un moment de panique parce qu'on voyait bien l'histoire qui se termine mal arriver très vite...
John a quand même fini par stabiliser la voile et on a finit la manip plus facilement:)
Pour l'enlever par contre ça a été vachement plus simple, on avait passé une demi journée en brain storming pour voir comment on pouvait l'enlever facilement et de suite c'était vachement mieux !

On a finit par arriver a Vavau dans l'archipel nord des Tonga sous une pluie torrentielle et à 3h du matin... Heureusement, Thom qui est arrivé une heure avant nous, nous a filé un petit coup de main pour amarrer le bateau au quai et puis on a bu un coup pour fêter ça:)

Thom donc... :)

Voila ! Ici se termine ma traversé sur Danika... je vais devoir changer de compagnons de route... à grand regret en ce qui concerne Océana parce qu'on s'était super bien entendu...mais je la retrouverais quelque part:) en Nouvelle Zélande, au Canada.. en Amérique du sud surement si je mets le projet qu'on a sur patte mais ça c'est une autre histoire...

Beveridge reef

Alors on quitte une île perdue pour un endroit encore plus perdu..

Ça nous a pris 3 jours de traversée, un peu tendu car le vent était vraiment merdique , du coup on a pas beaucoup dormi et le capitaine a commencé a être un peu a cran du coup ça a été assez dur a supporter pour moi (il peut être adorable comme avoir un sacré caractère de merde…) du coup c’est parti en vrille pour des broutilles une paire de fois… (en espérant que je reste pas trop sur ce souvenir)…
Les nuits commencent a se réchauffer un peu (on avait ressortie les vestes) pour les shifts de 1h à 5h (dont j’ai la charge) ça commence à être un peu plus agréable J

On a finit par arriver au reef (donc récif), on a pris une bonne dose de stress au niveau de la passe parce qu’on avait pas trop d’info et on avait pas super envie de planter le bateau au milieu de nulle part mais on s’en est bien tiré !!
Donc c’est un récif y a pas d’île juste des cailloux et des coraux au milieu de l’océan et j’avoue que de poser l’ancre au milieu de rien c’est plutôt kiffant (sans compter qu’on est tout seul déjà qu’en mer on croise pas grand monde…)
Le premier truc qu’on a vu en jetant l’ancre (l’eau est transparente) c’est un requin… Bon c’est un requin de récif, donc on se dit que ça va et puis c’est positif y aura des choses à voir J On chausse palme on mets le tuba et on plonge !
On faisait pas trop les fières avec Océana parce que bizarrement les requins avait pas l’air hyper peureux pour le coup… même s’ils restaient a bonne distance on se méfiait un peu
Requin gris...


John par contre, rien a faire il saute dans l’eau et commence a nager, du coup on le suit à bonne distance. Entre nous et John y a un requin qui nagent tranquille au fond de l’eau donc jusque-là tout va bien…sauf que d’un coup le requin pique une pointe de vitesse droit sur John et le temps qu’on pige ce qu’il se passe ben y en a d’autres qui arrivent à toute vitesse droit sur John en mode attaque à plusieurs ! En quelques secondes il se retrouve encerclé de 6 requins (entre 1m50 et 1m60).
Nous avec Océana, on voit ça on s’est regardé et on a fait demi tour direct !
John a distribué quelques coups de palme dans la tête des requins et a fait demi tour à bord !
TRUC DE FOU !!! WHAT THE FUCK !!!
Plus de peur que de mal personne n’a été mordu, et John est resté calme du début jusqu’à


la fin (encore qu’on se demande comment) 

Pour le coup après ça ben on allait pas retourné à l’eau, on a donc plié bagage dès le lendemain matin sans avoir eu le temps de voir le récif… (sans compter que le soir même y avait un pointe noir de 2m qui tourné autour du bateau...)


• Aitutaki… ah non palmerston (du 06/08 au 08/08)

Re-changement de programme, les vagues et le vent rendent l’ancrage a Aitutaki compliqué du coup on pousse jusque Palmerston (va falloir commencer a vous équiper de google maps) ca nous a pris deux jours et demi avec un bon vent, du courant et de grosses vagues… Le mal de mer est encore un peu la mais c’est plus facile a gérer (je commence a avoir l’habitude) entre les medocs et un changement de régime alimentaire (j’ai du arrêté le café…)

Palmerston c’est un ensemble de motus (petites iles) entouré d’un récif avec un lagon perdu au milieu de nulle part (google est mon ami)


L’histoire c’est qu’un scottish a découvert l’île lors d’un voyage, il est rentré chez lui, a construit un bateau et il est retourné sur l’île avec son bateau et 3 femmes (ca c’est dans les années 1850), et il a fait 26 enfants  et donc les habitants de l’île sont les descendants de ce scottish qui a découpé un peu le tout en trois familles et contrôlait (du moins essayait) qui se mariait avec qui pour limiter les dégâts de consanguinité… Particulier comme mode de vie…
Bon après la diversité a été assurée par les marins et par le fait que les jeunes partent étudier et travailler à l’étranger.
On a eu un super accueil !!! L’île est complètement privé donc c’est directement les habitants de l’île qui nous accueillent. Ils nous ont aidé à amarrer,  ils sont venus nous chercher en annexe puis on a débarqué sur l’île, visité l’île, mangé avec eux à midi et ils nous ont filé des coco pour la route J vraiment adorable !!!
Les locaux sont super sympa, ils vivent simplement, ils ont un peu de connexion avec l’extérieur mais pas beaucoup. Le seul revenu c’est la pêche qu’ils exportent, tous le reste est importé donc tous les 4-5 mois y a un cargo qui vient avec une livraison de vivre donc il échange le poisson qu’ils ont péché contre le reste (y a des congélateurs partout sur l’îe pour tout conserver). Pour les petits échanges y a toujours les marins de passage avec un peu de tabac, des batteries non utilisées et autres bricoles qui dépannent.

Clairement c’est un super petit coin de paradis bien tranquille et bien perdu j’en garde un super souvenir d’échange, de simplicité et de générosité !! c’était triste de partir on aurait bien voulu rester un peu plus J











Rarotonga

On a un peu galéré à arriver… allez faire un créneau avec un bateau…c’est pas évident !

Donc après une heure de grosse de galère on cale le bateau dans la marina et on se tape l’inspection du bateau, l’immigration et tout le foin administratif (ouais…la paperasse c’est relou partout)  et après la visite de 3 personnes ben on décide de faire une sieste… et oui les shifts de nuit ça crève !
Mouais…sauf que Océana quand elle est énervée et fatiguée ben elle a de l’énergie a revendre, je veux dire plus que d’habitude, c’est dire… vu le débit de parole qu’elle a normalement faut déjà que je m’accroche mais la c’est pire mais vu les quiproquo que ça provoque on se fend bien la poire et adieu la sieste J
Au final, on a un drapeau qui se fait la mal en haut du mat donc la voila qui grimpe pour le récupérer..normal…elle est complètement barré J
Après ça on se lance pour mettre en place un système de corde avec une poulie pour déplacer l’annexe (on est littéralement a deux mètre du quai mais pas possible de sauter) sauf que échec…les cerveaux ne fonctionnent plus du tout du tout…On a fini par lâcher l’affaire (et on a trouvé une solution plus tard).

Ah oui funny story, au milieu de tout ce bordel, on a un journaliste qui est venu nous interviewer pour le journal des cooks J donc voici l’article

http://www.cookislandsnews.com/national/local/item/65409-alaskan-sailor-enjoys-ride-to-retirement

(en anglais évidemment)

Et afin de finir cette journée bien remplie ben on est allé au bar accompagné d’amis d’autres bateaux qu’on a retrouvé en arrivant (et qui était a bora) a savoir Patricia et Dave de Liberté et puis Chris, Nancy Huub et Guillaume de Spill the wine. C’est pile poil ce dont on avait besoin de la bière de la pizza et un challenge un peu idiot… alors je sais plus comment c’est venu mais en cours de soirée Océana me colle le défi de choper un job dans le bar/resto ou on était , ben je l’ai scotché J j’ai décroché un job  de kitchen hand pour quelques jours (payé au black évidemment)

Les premiers jours sur l’île on surtout était axé sur la maintenance du bateau, nettoyage, rangement, réparations en vue de la suite
Ah oui et visiblement je suis devenue l’experte en électronique/informatique du bateau…

Avec tout ça j’ai commencé le boulot dans le restaurant…c’est officiel… Worse job ever !! Alors c’est pas vraiment le travail en lui-même (sachant que c’est pas passionnant de faire la vaisselle) mais c’est la personne avec qui je bosse qui est horrible….c’est mou mais c’est mou puis ça se voit que ça la soûle d’être la du coup c’est assez…irritant J
J’avais pas de pire job donc voila maintenant c’est fait ! Apres le reste de l’équipe en cuisine est cool ! et le point positif c’est que c’est moi qui fait le dressage des desserts et j’avoue que ça me fait complètement kiffer.
Bref vu le boulot j’ai fait que deux jours (je les ai quand même pas lâché le samedi…ça se fait pas…) Par contre le samedi du LOL c’était le summum… déjà ma collègue est pas venue donc me suis retrouvée toute seule et en plus le restaurant a enregistré un record de couvert a 270…évidemment faut que je sois la ce jour la…je peux vous dire que ça en fait de la vaisselle… Donc dans l’histoire j’ai sauvé les fesses de mon boss ce soir la, non seulement j’étais la mais en plus j’ai carburé (oui oui même pour de la vaisselle je fais mon boulot correctement) Mais bon j’ai arrêté la a 5 dollars de l’heure faut pas déconné
Mais si jamais , j’ai un poste qui m’attends a Rarotonga.

Après l’effort le réconfort J j’ai quand même un peu profité de l’île !
On est partie en rando sur l’île (on était préparé ce coup ci), dans le groupe y a Océana, la famille belge d’un autre bateau (qui s’appelle Océana aussi) et puis Mecy notre voisine dans le port (sur Moondog)(américaine super cool).John est la aussi mais il est parti en avance pour se caler à son rythme.
Alors autant ça commence doucement, autant elle était costaud la rando…c’est devenu de l’escalade de racine d’arbre a un moment donné pour finir par de l’escalade de rocher (avec des cordes) , mais la vue en valait la peine (sur le bateau on perd un peu de cardio alors la rando sur la journée après on a un peu galéré)
Sur la descente on avait qu’une envie c’était de se baigner dans la cascade…ouais ben gros fail…on la cherche encore…vue que c’est la saison sèche la cascade est vraiment pathétique…
Faire de l’exercice nous aura fait un grand bien puis de toute façon on s’est baigné en rentrant au bateau et on a fini sur spill the wine pour un barbecue (ou j’ai du débattre vin avec une américaine pendant un heure sans perdre le fil j’étais plutôt fière d’habitude mon anglais me lâche en cours de route)


A Rarotonga en ce moment c’est le festival des 52 ans depuis l’indépendance des cook (même si y a des accords avec la nouvelle Zélande) le Te Maeva Nui festival donc ça va bouger J Du coup on est allé assisté a un show de danse polynésienne ! par chance j’ai pu prendre une photo avant de me faire choper par le vigile (les photos étaient interdites) et c’est bien dommage parce que le show était vraiment super ! Chaque groupe venait d’îles différentes et alors le dernier groupe était juste sensationnel c’était beau et prenant on aurait pu les regarder pendant des heures. Et l’ambiance pendant le show, on aurait dit un groupe de rock célèbre c’était trop cool !!!

Voila c’est sur cette note qu’on quitte Rarotonga pour Aitutaki (24h en mer)
Ou pas… changement de météo donc changement de plan du coup on reste a terre un peu plus longtemps…faux départ….
Mais comme John a loué un scooter je l’ai pris une journée et j’ai fait le tour de l’île, littéralement le tour ! C’était cool j’avais l’impression d’aller au lycée !! conduire ça fait du bien !
Passer un peu de temps seule aussi…mine de rien c’est pas souvent donc me retrouver avec mon ukulélé sur une plage avec personne autour ça fait du bien J
On finit notre séjour tranquillement entre préparatif et apéro. Et on a pu visité un bateau cargo (petit pour un cargo mais quand même) c’était super intéressant avec un guide fidjien qui avait plein de conseil sur la vie en général J  (c’est toujours le bordel dans ma tête J )


Pour finir après Eustache le ukulélé c’est Bruce la guitare qui a rejoint mon sac a dos J sur le bateau faut bien s’occuper J










• Première traversée : de la Polynésie vers les cook

Ode à Jimmy

Il m’aura vu misérable
A presque rendre l’âme
Il m’aura vu me relever
Et me remettre sur pied
Ensemble sous les étoiles nos premières nuits nous avons passé
La ou les vents et les courants marins nous aurons porté
Gonflé par le vent tu m’auras emmené
Durant mes 5 premiers jours de traversée…

Mouais… ben je deviendrais pas poète…voila ce que ça donne une première nuit de shift sur un bateau J
Alors on est partie de Bora le 22/07 (les repères de temps c’est bien parce qu’on perd la notion des dates en mer…) pour aller sur l’île de Palmerston…sauf qu’en court de route y a eu quelques changements…

Déjà les trois premiers jours j’avais pas une forme olympique entre la gueule de bois de la soirée de veille du départ et le mal de mer… je faisais pas la fière (mouais je l’ai un peu cherché) donc en gros chaque fois que je me levais j’avais envie de vomir (j’ai un diplôme de maîtrise de vomissement par-dessus bord par contre maintenant)

Mais malgré mon état second je kiff le truc J En plus sur les trois premiers jours on a eu un super vent qui nous à emmener un chouia trop au sud, du coup on a changer de destination et on est parti pour Rarotonga (ah oui le vent décide un peu ou tu vas parfois J ).
Sur la première partie du trajet on a pas touché aux voiles J on a sorti Jimmy dès le départ et on s’est laissé porté.
Jimmy c’est le nom du spinnaker, grosse voile violette, parce que "Purple rain" de Jimmy Hendrix (oui le capitaine est un bon vieux rocker américain J )
Au bout de trois jours me sens un peu mieux (même malade j’étais la quand il fallait) et évidemment a se moment la le vent commence à nous lâcher un peu, fin non…juste il change et on se le prend de face donc tout de suite c’est moins sympa, du coup on met le moteur en route pendant un moment puis on l’arrête parce que pas de bol mais on a une fuite d’huile au moteur… du coup on a attendu que le vent change (alors attendre sur un bateau c’est faire bronzette…y a pire)
Et oui si y a pas de vent pour faire avancer le bateau…ben ca avance pas du coup on a perdu du temps mais c’était ambiance relax.
Et oui rien ne se passe forcément comme prévu sur un bateau !!
Sinon on a chopé un poisson en court de route un Mahi Mahi qui nous a fait quelques repas (entre 60 et 70cm le poisson)

Alors cuisiner sur un bateau…c’est drôle… non seulement tu cuisines mais en plus tu fais travailler tes cuisses… parce que non seulement le bateau bouge mais en plus il est penché…saloperie de gravité…

Et puis alors je vous raconte la fois ou j’ai voulu me servir du riz dans un bol et au moment ou j’ai versé le bol s’est barré…. A deux reprises…grand moment de solitude J puis à deux heures du matin on a du mal a réfléchir J

Bref j’ai donc fait mes premiers shift de nuits (surveiller si y a d’autres bateaux, garder le cap et garder un œil sur le pilote automatique) et c’est sympa de nuit la mer, les étoiles, les étoiles filantes, un peu de frais c’est reposant J
Même si on fatigue et que les shifts nous décalent, on se marre pas mal avec John et Océana J
Le mal de mer me refroidit pas, y a une sensation de liberté dans la navigation plutôt cool ! et un peu de stress dans les manip de voile parfois mais l’avantage c’est que c’est pas moi qui prend les décisions J


Après 6 jours on est pas fâché d’arriver à terre a Rarotonga dans les Cooks islands.



Bora bora épisode 2

Allez à Bora on s’ennuie pas et on s’arrête pas ! Du coup ce matin c’est yoga pour tous le monde ! Grande première en ce qui me concerne, on devait être une bonne douzaine au rendez vous, que des navigateurs bien sur, une manière comme une autre de se dérouiller et de bouger un peu parce que sur le bateau on est relativement limité.

Pas mon truc préféré j’avoue, vu que ça nécessite une certaine maîtrise de son corps que je n’ai absolument pas mais c’était plutôt drôle (surtout avec Océana a coté qui racontait que des conneries, essayez de rire en avec les pieds derrière la tête) et une fois de temps en temps ça fait pas de mal
L’aprem on a loué des vélos et on a fait le tour de l’île, c’est pas la plus belle parce que c’est la plus touristique mais on peut pas dire que c’est moche non plus J elle se défend avec son gros volcan et son eau turquoise J

Au passage j’ai payé une petite visite à un contact pour du taf que j’avais sur place, histoire de sortir le business smile (pour l’avenir ça peut servir J )

Pour notre dernier jour à Bora, après avoir préparé le bateau pour la traversée (provision,fuel etc) on s’est improvisé une rando ! un grand moment ! On a un peu galéré à trouver le chemin même les gens du coin connaissaient pas le trek (verdict….ils randonnent pas trop) on a fini par le trouver en traversant un bout de propriété privée, puis on est monté sur un point de vue magnifique avec une belle vue de l’île (malgré le temps un peu nuageux) et en bonus, un groupe de djembé nous donnait le rythme et comme la musique résonnait sur la montagne c’était plutôt cool J
Bon la descente j’ai fini pied nu parce que j’ai cassé mes magnifique tongs a 5 dollars du coup j’ai pris le temps J

Pour notre dernière soirée on a rejoint des potes sur un autre bateau pour une soirée musique et puis pour boire un coup (un gros coup même) et on a fini en « boite » (une installation temporaire pour l’heiva festival) , histoire de terminer la soirée en beauté vu que c’était surement la dernière fois qu’on se voyait avec les autres crew des autres bateaux…

Et oui après bora chacun avait son chemin a son rythme donc les chances de se croiser sont pas forcément gagner… J